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Kung Fu Wushu (Boxe chinoise)

Kung signifie l'oeuvre et fu désigne l'homme. Le sens de la traduction serait « l'habileté de l'homme à se parfaire dans quelque chose », Kung fu en terme chinois signifie « effort humain » dans l'art de bien faire les choses, Wushu en appellation correcte désigne l'art martial. Le kung fu wushu regroupe tous les arts martiaux que ce soit à mains nues ou avec armes. Pour devenir un bon pratiquant il faut pouvoir mais pour pouvoir il faut vouloir (Lao Tseu). Imposer sa volonté aux autres est une preuve de force, mais se l'imposer à soi-même c'est une preuve de force supplémentaire.

 

HISTORIQUE

 

Le Kung fu wushu est le berceau des arts martiaux. Sur les berges du fleuve « Houang Ho » vont apparaître les premiers foyers de civilisation sur les plateaux du HONAN et du Hopei, le pays du fleuve jaune. Mais les rapports de force entre les hommes vont provoquer des guerres de conflits et de pouvoir et vont engendrer des batailles qui vont améliorer les techniques de combats.

 

Légende de la période archaïque

La première mention de cet art remonte à environ 2700 ans avant Jésus Christ. Un légendaire empereur jaune (Huang Ti) aurait enseigné à ses troupes une forme de combat appelée « chiaoti » ne concernant que l'emploi des armes et en serait sorti vainqueur. Vers la même époque apparaît le « goti » du seigneur « Chi yu » qui entraînait ses soldats dans une technique qui consistait à embrocher ses adversaires avec des casques qu'ils portaient sur leur tête mais c'est sous la dynastie des « Han de l'est » qu'apparaît le « kwok yee » auquel on attribue l'art de la longue main (méthode de combat codifiée.

Le temple de shaolin

Shaolin désigne la petite forêt « Shao » petite et « lin » petite forêt. Ce temple est le point de départ du wushu.

Ce monastère abritait des moînes qui menaient une vie paisible de prières, de méditations et d'étude des textes sacrés du bouddhisme. Ces formes de combats intéressèrent les empereurs afin de les utiliser comme moînes guerriers. Ils s'illustrèrent donc sous la dynastie des Song (960-1126) – les Hing (1384-1604) les Tsing (1644-1911) entre 1200 et 1368 sous les Yuan contre de terribles invasions mongoles. Après la dynastie des « Ming » (1384-1644) les manchous envahissent l'empire des « ching ». Ainsi la renommée du monastère vit s'installer des moînes guerriers d'une redoutable efficacité.

 

La chute de Shaolin

L'empereur Mandechou « Yan tchen » pris connaissance de tant de puissance qu'il fera prendre le temple d'assaut par ses troupes impériales forte de 500 000 hommes brisant ainsi la lutte des moînes. Le monastère fut incendié en 1736 par le général Tanfou Theou. Seuls 5 moînes en réchappèrent. Ils seraient à l'origine de ces grandes méthodes de combat du Kung fu.

Le Hung gar – le liu gar – le hok gar – le li gar et le choy gar.

 

D'autres techniques de combats verront le jour mais le temple sera incendié en 1762. Deux formes de combats resteront : les styles du Nord et du Sud « Nan chuan » (Poings dans le Sud) et « Chan chuan » (Pieds dans le Nord). Un moine du nom de Bouddidarma venu d'Inde du nom de Tamo enseigna un nouveau bouddhisme du (Mahayanna) proche du yoga. Il arriva aux portes du temple de shao lin et leur enseigna cette discipline « le chan » (zen en japonais) il laissa en héritage des formes de combats ancêtres du kung fu (les 18 mains) permettant ainsi d'améliorer et de renforcer la mauvaise santé des moînes.

 

 

 

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